Qu’est ce que la Gestalt-thérapie du Lien ?

La Gestalt-thérapie du lien porte également le nom de Psychothérapie Gestaltiste de la Relation d’Objet (PGRO). C’est Gilles Delisle, psychologue québécois, qui en est le fondateur, partant de sa thèse parue en 1998 sous le titre La Relation d’objet en Gestalt-thérapie.

A la Gestalt-thérapie centrée sur le processus qui se déroule « ici et maintenant », Gilles Delisle intègre des éléments psychanalytiques relatifs à l’histoire du patient, et particulièrement à la construction de son lien affectif, d’où son nom « Gestalt-thérapie du lien ».

Egalement, il y ajoute l’éclairage des neurosciences en plein développement actuellement.

Gestalt-thérapie / Gestalt-thérapie du Lien : quelle différence ?

La Gestalt-thérapie s’intéresse au « comment » du processus de contact d’une personne avec son environnement, à travers l’écoute de ses ressentis corporels, ses émotions, ses pensées mobilisés dans ce contact, au présent.

La Gestalt-thérapie du lien y ajoute le « pourquoi » en prenant en compte le passé et l’histoire du développement de la personne et de ses relations affectives.

A qui s’adresse la Gestalt-thérapie / Gestalt-thérapie du Lien?

Elle s’adresse à toute personne désireuse de faire un travail  sur elle-même, sur sa façon d’être  en contact avec son environnement, sur ses difficultés relationnelles dans son couple, dans son travail, dans sa vie (répétition de situations douloureuses, échecs relationnels ou sentimentaux, dépendance, évitement, …)

Combien de temps dure une thérapie ?

Entrer dans un processus thérapeutique signifie que l’on sait d’où l’on part (souffrances, symptômes…), vers quel but on va (le mieux-être), mais sans connaitre à l’avance, bien sûr, ni le contenu du parcours, ni le temps qu’il faudra pour arriver au bout de ce chemin. Ce processus de transformation ne peut être prédéfini dans le temps. Ce travail  nécessite en général 2 à 3 ans, mais, selon les cas, ça peut être moins, ou plus.

A noter que la Gestalt-thérapie tout comme la  Gestalt-thérapie du Lien  ne cherche pas à rendre le patient dépendant, mais bien plutôt de lui permettre de développer et s’appuyer sur ses propres ressources, et d’assumer sa vie et ses relations de manière pleine et autonome.